« La lecture des communiqués de presse de notre Fédération a suscité chez moi de nombreux sentiments tel que la colère, l’incompréhension, la pitié, le pardon puis aujourd’hui l’indifférence.
Vous avez été nombreux à me témoigner votre soutien, et à me faire part de votre indignation quant à la position de la fédération.
Je vous rejoins, la position magnanime, bienveillante et rassembleuse que nous pourrions attendre d’une délégation de service public, s’est convertie dans de vils qualificatifs extrêmement belliqueux, diffamants et surtout mensongers à mon égard tels que : « fanfaron, arrogance mal placée, manque de loyauté, mauvais joueurs, mensonges, injures, absence de sincérité ». Cette position est indigne des responsabilités qui ont été confiées par le ministère des sports à la FFHG.
De mon côté j’ai déjà pardonné dans l’intérêt de notre club et du hockey Français.
La Fédération doit maintenant se mettre enfin au travail au profit d’une ligue professionnelle, comme l’ont fait toutes les fédérations de sports collectifs professionnels en France. Notre club souhaite être l’instigateur de ce besoin de renouveau, je comprends que ce chemin vers une remise en cause soit difficile à accepter, cela excuse à mon avis ces errements de langages et cette agressivité mesquine.
Mais nous pensions que le temps était venu de siffler la fin de la récréation, et de se mettre au travail. Malheureusement, la Fédération a choisi comme ligne de conduite l’obstination et surtout la défiance de ses pairs. La FFHG décide aujourd’hui de contester la proposition de conciliation proposée par le CNOSF, qui pourtant nous semblait empreinte de sagesse.
Nous regrettons cette position qui annonce une nouvelle joute. Nous sommes prêts pour l’acte deux.
Pour vous les membres de la famille BDL, la première manche nous l’avons déjà gagnée, cette victoire est factuelle, elle est d’avoir fait constater par une haute autorité, le CNOSF, que le bien-fondé de nos frustrations, était rejoint par l’irrégularité du cadre juridique établi par la FFHG pour la saison 2020/2021.
Pour la place qualificative en Champion Hockey League, là encore une manipulation, la fédération a considéré quelques jours avant la fin de saison que cette place devait être attribuée au club de Rouen.
Alors que nous avions souhaité, conformément au règlement, que cette place se gagne sur la glace lors de play-offs adaptés, comme d’ailleurs, la Fédération l’a organisé pour la division 1.
Dans ce contexte nous avions dû accepter cette position.
Preuve en est, elle ne faisait pas partie de notre requête devant le CNOSF, la discorde autour de ce sujet, est un écran de fumée bien maladroit de la part de la fédération, qui affiche ainsi un trophée qu’elle n’a pas gagné.
Sur le fond, il me semble que nous avions le droit de ne pas être d’accord avec la Fédération et d’interroger un organe de conciliation.
Notre club le rappelle avec humilité et sagesse notre action avait un seul objectif, garantir l’équité sportive, honorer la coupe Magnus et préserver la symétrie des décisions d’une saison à l’autre.
La Fédération a choisi lors d’un acte premier de m’attaquer personnellement et de me traîner dans le caniveau, et dans son acte deux de s’obstiner et de refuser la sagesse de la médiation.
Sur un plan plus personnel, cette situation m’affecte profondément et me touche dans mon intimité, dans ma chair.
Cette attaque personnelle et mensongère est une torture, les gens qui me connaissent savent à quel point je suis attaché, à l’honneur de ce club, au respect des institutions, à l’équité, à l’honnêteté, aux valeurs du travail, à quel point je m’efforce d’être humble, altruiste et de glorifier cette institution que sont les BDL et leurs supporters.
A l’avenir afin de préserver tous ceux qui aiment le hockey, ceux qui aiment les Brûleurs de Loups, je ne souhaite plus communiquer sur cette triste situation extra sportive.
Mon rôle est de préserver cette institution de cet environnement toxique et de partager ma passion, et de vous parler de projet, de formation de jeunes athlètes, de hockey, de sport, partager des émotions …
Merci pour votre écoute et pour l’attention que vous porterez à mes arguments.
Je suis désolé pour ceux que j’ai blessés en engageant cette action.
Je vous attends avec impatience et pugnacité à Pôle Sud. »
Jacques Reboh
Président des BDL.